Le chateau d'Amboise aurait pu signifier beaucoup pour un Chlo. Au delà d'une enfance fantasmée et presque érigée au rang d'âge d'Or, tant les souvenirs les plus lointains paraissent paisibles et heureux aux âmes tourmentées et égarées dans les tréfonds infernaux, Ellesya avait compté parmi les partis les plus pertinents et les plus intéressants à l'époque, sans parler de son charme naturel des plus pertinent. Et puis... fugace souvenir... le temps passe et les gens changent, mais il est parfois dit que la destinée a ses raisons que la raison ignore. Et contrairement à ce que pouvait penser l'esprit froid et embrumé d'un blond fatigué, les heureux hasards étaient tout de même récurrents dans sa vie, bien que la faucheuse se chargea souvent de rééquilibrer la balance à certains moments.
En fait c'était simple, Sya représentait l'un des dernier vestige (non qu'elle soit vieille et décrépie et non il serait malvenu de la qualifier d'antiquité ou encore de momie, ou de vieillerie) de son enfance. Le temps avait passé, mais... en réalité les protagonistes n'avaient presque pas changé quand on y repensait. Moins d'insouciance, peut être, plus d'assurance, ça c'était moins sur tant les deux n'avaient jamais été connus pour avoir la langue dans leur poche.
Et pourtant il n'était point venu pour être son cavalier, non, pas cette fois, ni pour parler du bon vieux temps... non plus... quoi que, en introduction peut être... mais pour autre chose de moins joyeux.
Le cavalier poussa son cheval vers les deux tours, un air étrangement pensif sur le visage. Quelques souvenirs l'assaillirent, un air de déjà vu... un air étrange de déjà vu... Rehael... Cyrielle... Ellesya... Une histoire qui en d'autres temps se serait terminée l'épée à la main... Quel petit con il était à l'époque... Alors, à quoi bon réssuciter le passé ? Celui ci était mort et révolu, avec Zya... Avec sa mère... et avec Guise. Toute son enfance était morte ou presque, hormis Sya. Seul, sans garde sur les routes hivernales, sans marquer ou presque la peur des brigands. Le val de Loire était peu sur pourtant. Il mit pied à terre.
Il portait un pourpoint noir, comme à son habitude. En réalité l'ensemble de ses vêtements étaient noirs, un manteau de zibeline brodé d'hermine lui tenant lieu d'écrin, retenus par la broche en or aux armes de sa famille. A son côté battait son épée batarde. Seul tranchait réellement ses cheveux toujours blonds et le bleu profond de ses yeux. Il retira ses gants de cuir pour les passer à sa ceinture. Hormis ces quelques détails qui, sans être d'un luxe hostentatoire, traduisaient d'un niveau de vie élevé, rien n'indiquait le rang du visiteur.
Le garde le regardait d'un air circonspect, mais il n'avait pas l'air d'un mendiant ou d'un traine savate.
Bonjour, pourriez vous annoncer à la duchesse d'Amboise la venu du seigneur de Belzaize je vous prie ? Dites lui que... que son cavalier est là. Je crains qu'elle ne m'attende pas vraiment et si elle est absente... eh bien pourriez vous me dire où je pourrais la trouver ?
En fait c'était simple, Sya représentait l'un des dernier vestige (non qu'elle soit vieille et décrépie et non il serait malvenu de la qualifier d'antiquité ou encore de momie, ou de vieillerie) de son enfance. Le temps avait passé, mais... en réalité les protagonistes n'avaient presque pas changé quand on y repensait. Moins d'insouciance, peut être, plus d'assurance, ça c'était moins sur tant les deux n'avaient jamais été connus pour avoir la langue dans leur poche.
Et pourtant il n'était point venu pour être son cavalier, non, pas cette fois, ni pour parler du bon vieux temps... non plus... quoi que, en introduction peut être... mais pour autre chose de moins joyeux.
Le cavalier poussa son cheval vers les deux tours, un air étrangement pensif sur le visage. Quelques souvenirs l'assaillirent, un air de déjà vu... un air étrange de déjà vu... Rehael... Cyrielle... Ellesya... Une histoire qui en d'autres temps se serait terminée l'épée à la main... Quel petit con il était à l'époque... Alors, à quoi bon réssuciter le passé ? Celui ci était mort et révolu, avec Zya... Avec sa mère... et avec Guise. Toute son enfance était morte ou presque, hormis Sya. Seul, sans garde sur les routes hivernales, sans marquer ou presque la peur des brigands. Le val de Loire était peu sur pourtant. Il mit pied à terre.
Il portait un pourpoint noir, comme à son habitude. En réalité l'ensemble de ses vêtements étaient noirs, un manteau de zibeline brodé d'hermine lui tenant lieu d'écrin, retenus par la broche en or aux armes de sa famille. A son côté battait son épée batarde. Seul tranchait réellement ses cheveux toujours blonds et le bleu profond de ses yeux. Il retira ses gants de cuir pour les passer à sa ceinture. Hormis ces quelques détails qui, sans être d'un luxe hostentatoire, traduisaient d'un niveau de vie élevé, rien n'indiquait le rang du visiteur.
Le garde le regardait d'un air circonspect, mais il n'avait pas l'air d'un mendiant ou d'un traine savate.
Bonjour, pourriez vous annoncer à la duchesse d'Amboise la venu du seigneur de Belzaize je vous prie ? Dites lui que... que son cavalier est là. Je crains qu'elle ne m'attende pas vraiment et si elle est absente... eh bien pourriez vous me dire où je pourrais la trouver ?