Ce matin là, le jeune Mathevet avait laissé ses livres de côté, la stratégie militaire attendrait le lendemain et avec elle les bancs de l'université qu'il s'était mis à fréquenter depuis peu. Il avait rassemblé quelques affaires dans sa traditionnelle besace, vissé sa toque sur la tête puis s'en était allé quérir son cheval.
Il caressa l'animal en arrivant à l'écurie que la ville de Blois avait bien voulu mettre à sa disposition moyennant quelques écus. Un jour, un jour... pensa-t-il. Un jour il faudra bien que je te ramène à ton propriétaire à Montargis ! La monture ne lui appartenait en effet pas et il avait fait envoyer une bonne bourse au sympathique Montargois qui la lui avait loué un jour pluvieux et froid du mois de novembre. Il avait promis ce jour là de la ramener rapidement, tout comme il s'était juré d'acquérir au plus une monture digne de ce nom. Mais les voyages et le manque d'écus avait pour le moment repousser ce doux projet et c'est donc sur le cheval Montargeois qu'il monta ce jour là.
Il sortit de Blois au petit trot puis accéléra l'allure autant que sa monture le pourrait en arrivant sur la route qui surplombait la Loire. Il avait pris le temps de regarder quelques cartes la veille au soir et il savait donc le Château d'Amboise relativement proche de chez lui, au pire deux petites heures de chevauchée au rythme qui serait le sien. Le ciel était gris mais la pluie semblait vouloir le laisser tranquille sur le trajet et c'est ainsi un peu plus tôt que prévu qu'il arriva en vue des deux tours qui surplombaient un poste de garde. La maîtresse des lieux lui avait dit qu'il ne pourrait louper sa demeure, force était de constater qu'elle n'avait pas menti. Il fit un petite pause avant de parcourir les derniers hectomètres qui le séparaient des gardes, juste le temps d'avaler ce qui restait d'eau dans son outre et de remettre comme il le fallait sa toque sur ses cheveux bruns.
Il mit finalement pied à terre à la vue des gardes et s'annonça.
Messires bonjour à vous. Je vous remercie de bien vouloir annoncer Chadada de Mathevet, membre des Lames d'Amahir. Je réponds à une invitation au Conseil d'Amboise de la part de son Altesse Ellesya de la Louveterie d'Amahir.
Il caressa l'animal en arrivant à l'écurie que la ville de Blois avait bien voulu mettre à sa disposition moyennant quelques écus. Un jour, un jour... pensa-t-il. Un jour il faudra bien que je te ramène à ton propriétaire à Montargis ! La monture ne lui appartenait en effet pas et il avait fait envoyer une bonne bourse au sympathique Montargois qui la lui avait loué un jour pluvieux et froid du mois de novembre. Il avait promis ce jour là de la ramener rapidement, tout comme il s'était juré d'acquérir au plus une monture digne de ce nom. Mais les voyages et le manque d'écus avait pour le moment repousser ce doux projet et c'est donc sur le cheval Montargeois qu'il monta ce jour là.
Il sortit de Blois au petit trot puis accéléra l'allure autant que sa monture le pourrait en arrivant sur la route qui surplombait la Loire. Il avait pris le temps de regarder quelques cartes la veille au soir et il savait donc le Château d'Amboise relativement proche de chez lui, au pire deux petites heures de chevauchée au rythme qui serait le sien. Le ciel était gris mais la pluie semblait vouloir le laisser tranquille sur le trajet et c'est ainsi un peu plus tôt que prévu qu'il arriva en vue des deux tours qui surplombaient un poste de garde. La maîtresse des lieux lui avait dit qu'il ne pourrait louper sa demeure, force était de constater qu'elle n'avait pas menti. Il fit un petite pause avant de parcourir les derniers hectomètres qui le séparaient des gardes, juste le temps d'avaler ce qui restait d'eau dans son outre et de remettre comme il le fallait sa toque sur ses cheveux bruns.
Il mit finalement pied à terre à la vue des gardes et s'annonça.
Messires bonjour à vous. Je vous remercie de bien vouloir annoncer Chadada de Mathevet, membre des Lames d'Amahir. Je réponds à une invitation au Conseil d'Amboise de la part de son Altesse Ellesya de la Louveterie d'Amahir.