Temps glacial de Décembre dont ils avaient souffert sur les routes. Temps glacial de Décembre qui les avait accueillis en la demeure de la Duchesse. Temps glacial et dur qui les suivait depuis longtemps déja, dans leurs pérégrinations et ses missions inattendues, partout où le service était le maistre mot, partout où son bras, et sa tête, pouvaient être utile à son suzerain...
C'était l'occasion d'une pause, d'une parenthèse dans leur long périple en direction de nulle part. L'occasion de revoir une vieille amie éloignée par les évènements et l'histoire... l'occasion d'oublier aussi toutes leurs tracasseries et tout ses engagements, l'occasion de respirer, de s'offrir quelques instants de paix et de légéreté, de faire ce dont ils n'avaient plus l'occasion depuis une époque qui semblait si loin... rire avec légéreté et s'amuser sans arrières-pensées... profiter pleinement, et franchement de quelques festivités loin du fracas des armes et des cris des combats... retrouver un semblant d'intimité aussi, puisque ce droit leur avait été ôté, au son des jérémiades et des plaintes de délaissement...
Si le chemin avait été rendu éprouvant par le froid et l'ennui, au moins n'avaient-ils pas souffert de brigands sots ou d'ennemis qui auraient sauté sur l'occasion pour abattre un officier en pleine campagne. La présence de quelques gardes aux armes de la Vicomté y était peut-être pour quelque chose. Il faut dire que leur air goguenard et leurs lances aiguisées n'étaient pas un vibrant appel à la relation sociale. Mines renfrognées ils suivaient docilement, touchant forte solde en échange de leur fidélité, toute comtoise d'ailleurs, elle relevait plus de l'entêtement un peu idiot que de la croyance en le service d'une cause juste.
Ils avaient fait peu d'arrêt, sachant qu'ils pourraient se reposer une fois sur place et qu'ils risqueraient d'être par trop en retard s'ils trainassaient. Avant de partir le Vicomte avait fait achat de provisions un peu plus riche, pour qu'au manque de sommeil ne s'ajoute pas la sous-alimentation, ils n'avaient déja pas l'air aimable ses hommes, il n'avait pas non plus envie de les entendre grogner et pester après un bon vin comtois ou un bon frometon du pays.
C'est donc ainsi qu'ils arrivèrent finalement sur les terres de la Duchesse, son amie, le couple à l'avant, pour éviter que la garde du château ne croit à un assaut de brigands en voyant l'escorte. On leur avait ouvert et on les avait guidés jusqu'aux écuries où ils avaient pu laisser leurs montures sous bonne garde et contre promesse de bon traitement. Le Vicomte s'était enquérit d'un logement pour ses hommes, et éventuellement de la possibilité de leur faire livrer, contre rémunération, des produits du pays de l'Est dont ils rafolaient, mais point trop d'alcool, il préférait éviter d'avoir à subir le récital de chants "traditionnels" de ces enfants de la terre...
Les formalités réglées on leur prit leurs affaires et on leur indiqua leur chambre précisemment. Il n'avait pas voulu faire déranger leurs hôtes, il se doutait qu'ils avaient fort à faire, même s'il espérait tout de même pouvoir les saluer d'ici peu, un reste de politesse très certainement.
Le calme revenu, pour eux du moins parce que dans le domaine l'affairement semblait l'ordre du jour, il resta quelques instants à contempler le domaine fort bien amménagé et entretenu, attirant son aimée contre lui, un bras autour de sa taille, monter un cheval n'était guère propice à ce genre d'étreinte, sentir sa présence, comme s'assurer qu'ils seraient bien tous les deux durant leur séjour...
Mais si l'instant était à la détente, le froid de l'air leur rappelait constamment l'inconfort, d'un petit sourire et d'un commun accord ils prirent la direction des appartements que le serviteur leur avait indiqués.
C'était l'occasion d'une pause, d'une parenthèse dans leur long périple en direction de nulle part. L'occasion de revoir une vieille amie éloignée par les évènements et l'histoire... l'occasion d'oublier aussi toutes leurs tracasseries et tout ses engagements, l'occasion de respirer, de s'offrir quelques instants de paix et de légéreté, de faire ce dont ils n'avaient plus l'occasion depuis une époque qui semblait si loin... rire avec légéreté et s'amuser sans arrières-pensées... profiter pleinement, et franchement de quelques festivités loin du fracas des armes et des cris des combats... retrouver un semblant d'intimité aussi, puisque ce droit leur avait été ôté, au son des jérémiades et des plaintes de délaissement...
Si le chemin avait été rendu éprouvant par le froid et l'ennui, au moins n'avaient-ils pas souffert de brigands sots ou d'ennemis qui auraient sauté sur l'occasion pour abattre un officier en pleine campagne. La présence de quelques gardes aux armes de la Vicomté y était peut-être pour quelque chose. Il faut dire que leur air goguenard et leurs lances aiguisées n'étaient pas un vibrant appel à la relation sociale. Mines renfrognées ils suivaient docilement, touchant forte solde en échange de leur fidélité, toute comtoise d'ailleurs, elle relevait plus de l'entêtement un peu idiot que de la croyance en le service d'une cause juste.
Ils avaient fait peu d'arrêt, sachant qu'ils pourraient se reposer une fois sur place et qu'ils risqueraient d'être par trop en retard s'ils trainassaient. Avant de partir le Vicomte avait fait achat de provisions un peu plus riche, pour qu'au manque de sommeil ne s'ajoute pas la sous-alimentation, ils n'avaient déja pas l'air aimable ses hommes, il n'avait pas non plus envie de les entendre grogner et pester après un bon vin comtois ou un bon frometon du pays.
C'est donc ainsi qu'ils arrivèrent finalement sur les terres de la Duchesse, son amie, le couple à l'avant, pour éviter que la garde du château ne croit à un assaut de brigands en voyant l'escorte. On leur avait ouvert et on les avait guidés jusqu'aux écuries où ils avaient pu laisser leurs montures sous bonne garde et contre promesse de bon traitement. Le Vicomte s'était enquérit d'un logement pour ses hommes, et éventuellement de la possibilité de leur faire livrer, contre rémunération, des produits du pays de l'Est dont ils rafolaient, mais point trop d'alcool, il préférait éviter d'avoir à subir le récital de chants "traditionnels" de ces enfants de la terre...
Les formalités réglées on leur prit leurs affaires et on leur indiqua leur chambre précisemment. Il n'avait pas voulu faire déranger leurs hôtes, il se doutait qu'ils avaient fort à faire, même s'il espérait tout de même pouvoir les saluer d'ici peu, un reste de politesse très certainement.
Le calme revenu, pour eux du moins parce que dans le domaine l'affairement semblait l'ordre du jour, il resta quelques instants à contempler le domaine fort bien amménagé et entretenu, attirant son aimée contre lui, un bras autour de sa taille, monter un cheval n'était guère propice à ce genre d'étreinte, sentir sa présence, comme s'assurer qu'ils seraient bien tous les deux durant leur séjour...
Mais si l'instant était à la détente, le froid de l'air leur rappelait constamment l'inconfort, d'un petit sourire et d'un commun accord ils prirent la direction des appartements que le serviteur leur avait indiqués.