![[RP] Une robe pour Sa Grasce Morgwen? Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Amboise, Duché célèbre tant pour la beauté de la maistresse des lieux que pour l'architecture riche de son castel. Paysages de sérénité, semblant au regard du Balafré loin de tout et surtout, loin des tracas quotidien inhérent à la charge de Duc d'Anjou.
Le jeune homme, Duc régnant pour quelques jours encore, accueillit l'arrivée en les terres du Maréchal "Minerve" avec une euphorie réprimée, dissimulée derrière un masque de glace et de circonstance, le faciès impassible, les traits figé dans une expression froide et formelle.
Penthièvre en vadrouille, oui. Que faict-il là? On se le demande. Le tableau pourrait paraistre singulier, presque inattendu. Et il l'est, indéniablement.
L'Angevin, issu d'une famille parmi les plus infréquentable que la terre de France ait enfanté, s'apprestait à se présenter face à une Pair de France renommée, une créature exquise au caractère fascinant et à la mentalité qu'on pourrait penser à l'opposée de celle de Tithieu.
Il avait d'ailleurs penser, depuis le début, que tout les séparait. Il s'estait plu à la railler à plusieurs reprises, avait instrumentaliser le Grand Consistoire Ducal pour protester contre une décision héraldique -au dépend de la Duchesse d'Amboise- . Mais malgré tout cela, au fil des mois, il avait appris à l'apprécier, avait découvert une personnalité forte mais compréhensive, courageuse et déterminé.
Amitié nouvelle donc, faicte de respect mutuel et d'une fascination toute particulière. D'aucuns prétendent que la haine est proche de l'amour, et lui estait passé du mépris à l'admiration. Admiration pour elle dont la prestance n'avait d'égale, admiration pour le coeur qu'elle mettait à l'ouvrage au service de la héraulderie et donc, de l'Anjou.
Court voyage depuis Couesmes, traversant les terres Tourangelle et déjà l'entrée estait là, et avec elle venait l'instant de s'identifier auprès du garde à la mine peu avenante qui le toise de pieds en cape. C'est ce qu'il faict, d'une voix claire et autoritaire, parlant pour lui et les quatre hommes d'armes qui l'accompagnent.
Tithieu Chandos de Penthièvre, Duc d'Anjou. Je viens par devers vous pour remettre un présent à la Duchesse, en main propre.
Répondant au regard interrogateur que le garde posait sur son équipage.
Eux sont avec moi.
Il profita du temps que prenait le garde pour faire quérir la Duchesse pour vérifier de lui mesme la véracité des louanges que l'on faisait à propos du Castel d'Amboise. Et en effet, son regard inquisiteur ne put que se faire humble face à une telle richesse des pierres. Gigantisme et majesté se détachant dans l'horizon comme une cathédrale surplombe la ville et pinçant le coeur du visiteur intimidé. Vifs regrets alors de ne pas avoir visiter plus tost une si belle batisse, aux costés de son complice "Cossé" qui, à n'en point douté, aurait gratifié la Balafre de quelques commentaires sur le caractère indéfendable et inutile d'un tel Chasteau.
Le jeune homme, Duc régnant pour quelques jours encore, accueillit l'arrivée en les terres du Maréchal "Minerve" avec une euphorie réprimée, dissimulée derrière un masque de glace et de circonstance, le faciès impassible, les traits figé dans une expression froide et formelle.
Penthièvre en vadrouille, oui. Que faict-il là? On se le demande. Le tableau pourrait paraistre singulier, presque inattendu. Et il l'est, indéniablement.
L'Angevin, issu d'une famille parmi les plus infréquentable que la terre de France ait enfanté, s'apprestait à se présenter face à une Pair de France renommée, une créature exquise au caractère fascinant et à la mentalité qu'on pourrait penser à l'opposée de celle de Tithieu.
Il avait d'ailleurs penser, depuis le début, que tout les séparait. Il s'estait plu à la railler à plusieurs reprises, avait instrumentaliser le Grand Consistoire Ducal pour protester contre une décision héraldique -au dépend de la Duchesse d'Amboise- . Mais malgré tout cela, au fil des mois, il avait appris à l'apprécier, avait découvert une personnalité forte mais compréhensive, courageuse et déterminé.
Amitié nouvelle donc, faicte de respect mutuel et d'une fascination toute particulière. D'aucuns prétendent que la haine est proche de l'amour, et lui estait passé du mépris à l'admiration. Admiration pour elle dont la prestance n'avait d'égale, admiration pour le coeur qu'elle mettait à l'ouvrage au service de la héraulderie et donc, de l'Anjou.
Court voyage depuis Couesmes, traversant les terres Tourangelle et déjà l'entrée estait là, et avec elle venait l'instant de s'identifier auprès du garde à la mine peu avenante qui le toise de pieds en cape. C'est ce qu'il faict, d'une voix claire et autoritaire, parlant pour lui et les quatre hommes d'armes qui l'accompagnent.
Tithieu Chandos de Penthièvre, Duc d'Anjou. Je viens par devers vous pour remettre un présent à la Duchesse, en main propre.
Répondant au regard interrogateur que le garde posait sur son équipage.
Eux sont avec moi.
Il profita du temps que prenait le garde pour faire quérir la Duchesse pour vérifier de lui mesme la véracité des louanges que l'on faisait à propos du Castel d'Amboise. Et en effet, son regard inquisiteur ne put que se faire humble face à une telle richesse des pierres. Gigantisme et majesté se détachant dans l'horizon comme une cathédrale surplombe la ville et pinçant le coeur du visiteur intimidé. Vifs regrets alors de ne pas avoir visiter plus tost une si belle batisse, aux costés de son complice "Cossé" qui, à n'en point douté, aurait gratifié la Balafre de quelques commentaires sur le caractère indéfendable et inutile d'un tel Chasteau.