Un pigeon vint se poser à l'entrée du château d'Amboise, avec, attaché à ses pattes, un petit parchemin roulé...
Chers fidèles,
Chers frères,
Chères soeurs,
A l'assemblée épiscopale de France,
A la Sainte Inquisition,
Dominus Vobiscum ,
Je vous écris missive afin de vous faire part d'une nouvelle tragique dont nous savions qu'elle serait inéluctable et proche. Mon ami et frère, monseigneur Graoully de la Louveterie, évêque du Puy, inquisiteur, procureur inquisitorial, ordenkaplan de l'Ordre Teutonique, a rendu son dernier souffle en l'abbatiale de la cathédrale de Cahors.
Outre la peine qui m'étreint en ce funeste jour, je souhaite partager avec tous la douleur de cette perte. Par le biais de cette missive, j'atteste donc avoir vu le corps sans vie de frère Graoully, gisant sur sa dernière couche, attendant d'être conduit en l'abbaye d'Amboise pour y recevoir le dernier sacrement d'une vie fort bien menée. Je me permets donc de vous dire que frère Graoully sera accompagné sur vos terres par l'intermédiaire de mes acolytes, conformément à ses dernière volontés.
Fait en la cathédrale de Cahors le huitième jour du mois d'avril de l'an d'Horace MCDLX.
Que le Très Haut nous soutienne dans cette épreuve,
Evêque de Cahors,