Dans la froide et sombre crypte, un tombeau surmonté d'un gisant accueille la dépouille du Duc Fnor, défunt mari de Morgwen et père d'Aldur. Décédé suite à une chute tragique le 6 mai 1454, entre Tours et Vouvray, il repose depuis lors sur les terres qui ont vu s'épanouir son amour et naitre son fils.
Après ses titres et grands événements de sa vie, un poème de la troubadour Lorna fut gravé dans la pierre. Il en avait fait le voeu en parlant du jour de son trépas, entre deux phrases anodines. Qui aurait pu prédire que le deuil allait suivre si vite...
Dernière édition par Morgwen le Dim 30 Nov 2008 - 14:06, édité 1 fois
Après ses titres et grands événements de sa vie, un poème de la troubadour Lorna fut gravé dans la pierre. Il en avait fait le voeu en parlant du jour de son trépas, entre deux phrases anodines. Qui aurait pu prédire que le deuil allait suivre si vite...
Attendre! l'attente est parfois si cruelle,
Je t'aime à en mourir, ma douce, ma tourterelle,
Et, je n'ose le dire, ainsi parlait un chevalier.
Sa dame, bonne et belle, était mariée,
Et lui, se consumait de cet amour secret,
Il se serait damné pour un simple baiser!
Ingénuement, elle le considérait comme un ami,
Lui confiant le moindre de ses soucis,
Que n'aurait-il donné pour la rendre heureuse!
Aventurer une main sur sa peau laiteuse,
Caresser sa chevelure rousse et somptueuse,
Il en rêvait jour après jour!
Devenue veuve et bien malheureuse,
La consola,lui, l'ami de toujours!
Enfin n'y tenant plus, osa parler d'amour,
Charmée par la sincèrité d'un tel discours,
Elle le considéra sous un tout autre jour,
La Dame lui fit don de son coeur en retour.
Demain est souvent fait d'espoir....
Je t'aime à en mourir, ma douce, ma tourterelle,
Et, je n'ose le dire, ainsi parlait un chevalier.
Sa dame, bonne et belle, était mariée,
Et lui, se consumait de cet amour secret,
Il se serait damné pour un simple baiser!
Ingénuement, elle le considérait comme un ami,
Lui confiant le moindre de ses soucis,
Que n'aurait-il donné pour la rendre heureuse!
Aventurer une main sur sa peau laiteuse,
Caresser sa chevelure rousse et somptueuse,
Il en rêvait jour après jour!
Devenue veuve et bien malheureuse,
La consola,lui, l'ami de toujours!
Enfin n'y tenant plus, osa parler d'amour,
Charmée par la sincèrité d'un tel discours,
Elle le considéra sous un tout autre jour,
La Dame lui fit don de son coeur en retour.
Demain est souvent fait d'espoir....
Dernière édition par Morgwen le Dim 30 Nov 2008 - 14:06, édité 1 fois
- et engloba le genou de l'enfant de sa paume.*