Les quatres hommes qui venaient de franchir le poste de garde marchèrent dasn la cour du château, en direction des écuries. Les petites lueurs du jour réveillait à peine l'activité en ces lieux. Un paysan donnait à manger aux animaux, un forgeron préparait ces instruments.

Le jour débutait.

La troupe aurait du arriver la veille. Elle était en fait attendue quelques 36 heures plus tôt. Ils avaient été retennus en diocèse du Mans.

Mais il aurait la chance de se faire excuser auprès de la duchesse, et de tous les invités présents. On était parvenu, au Mans, à révéler quelque peu de Raison en ces jours si sombres, et il avait hâte d'en parler avec la duchesse. Des villes, à quelques lieux d'Ambroise, étaient asiégés. Des villages pillés. Savoie avait quelque peu mal en son âme de quitter ce si beau diocèse qu'il aimait temps...

Il ne fut pas simple non plus de traverser le ducher avec toutes ces compagnies franches de brigands qui se trouvaient partout, sur les routes. Savoie n'était pas aimé de plusieurs d'entre eux. D'autres avouaient même leur haine ouvertement contre l'archevêque. Ces compagnons et lui-même durent se déguiser en simples marchands afin d'assurer la sécurité. Fort heureusement, ils voyageaient léger. Ils évitèrent ainsi tout ennuis, contournant tout semblant de groupe que ce soit.

Les quatre hommes purent ainsi garantir l'acheminement du cadeau de la duchesse. Ils transportaient avec eux effectivement la plus grande richesse: un livre, gardé précisieusement. La première copie de livre de la Méthode, du frère Girtan.

Les quatres hommes rendirent les cheveux aux écuyers du domaine, qui arrivèrent avant même que les chevaux soit en box. Les cavaliers enlevèrents leurs mantels, les remisant dasn les poches de cuir que portaient les cheveux, afin de s'allèger. Vêtus de leurs tuniques franciscaines, un sac dasn une main, un livre des vertus dans l'autre, les quatre hommes se dirigèrent vers la collégiale du château.